Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Selenwë au pays des lutins
Selenwë au pays des lutins
Selenwë au pays des lutins
Archives
17 septembre 2013

Vous avez dit compliqué ?

Qui a vu l'Auberge Espagnole a une vision plutôt compliquée des démarches à entreprendre pour faire un Erasmus (cf la scène où le gars se fait trimbaler de bureau en bureau et de document en document. Si vous ne l'avez pas vu, c'est le moment). C'était peut-être comme ça à ce moment là, mais aujourd'hui ça n'a plus rien à voir. Tout est encadré et organisé. Et dans la fac il y a pleins de gens qui sont là exprès pour répondre aux question et donner des précisions.

 

Ça commence même par une réunion d'information. A laquelle il faut aller, même si c'est pendant les cours. La prof responsable des Relations Internationales organise une réunion en mars ou avril. Elle décline la liste des universités partenaires, dans lesquelles il n'y a en général qu'une ou deux place, pour une dizaine d'université. Dit comme ça ça parait très peu et on sent un besoin de se bouger les fesses rapidement si on ne veut pas que toutes les places soient prises. Mais en fait, il n'y a pas foule au portillon. Par exemple, depuis que le partenariat existe avec Belfast, je suis la première à partir. Et la seule cette année, alors qu'il y a deux places. Pas de test d'anglais (à part un mot d'un prof d'anglais disant que je suis apte à suivre les cours) ni d’examen de quoi que ce soit. Ceci est vrai pour toute l'Europe, Londres non comprise. Parce qu'aux USA et Canada,il faut avoir passé le Toefel. Et pour Londres, il y a tellement de demandes (et toujours que deux places) qu'ils faut bien aider à départager les candidats. Rien que le fait de passer ou non le Toeic est un élément de sélection. Parce qu'il faut pouvoir le payer et le préparer. Moi je pouvais pas, donc Londres a tout de suite été rayée de la liste.

Lors de cette réunion, la prof détaille aussi les démarche, les dates limites, répond aux questions techniques et alambiquées des étudiants. C'est par exemple là qu'on a appris qu'on devait obligatoirement rentrer à la fin du semestre à l'étranger pour finir l'atelier, c'est-à-dire un travail de groupe entamé dès septembre et approfondis jusqu'en mars. Et je vais devoir débarquer là dedans, donner mon avis alors que je n'aurais pas participé à l'élaboration du projet. Un peu étrange, mais passons. Nous devons aussi rentrer pour passer le Grand Oral (kesako ? No idea!) et puis suivre quelques cours ; avant de repartir, peut-être à l'étranger pour faire le stage de fin d'études. Donc retour à la case départ ob-li-ga-toi-re !

C'est là qu'on apprend également qu'il faut produire une lettre de motivation et un CV en anglais dans un délais de trois à quatre mois maximum. Il faut également remplir un formulaire à faire signer pour la fac en France. Et un formulaire à faire signer en France pour la fac à l'étranger. Disponible sur le site de la dite fac. Dans ces formulaires, ils demandent de choisir les cours, c'est ce qui prend le plus de temps. J'ai passé je ne sais combien d'heures à errer sur le site de la Queen's pour trouver les contenus des cours, un résumé ou une liste des compétences... Tout ça pour au final pouvoir les changer en arrivant, ais-je appris plus tard. Mais cela permet à la fac française de vérifier que je vais faire quelque chose en rapport avec l'intitulé de mon master. Faudrait pas que je prenne des cours de physique quantique quand même.

C'est tout. Un CV, une lettre de motivation et deux formulaires. Dans celui à envoyer à la fac étrangère, il faut deux ou trois choses, comme les matières suivies cette année et le relevé de notes. Rien de plus, pas de formulaire rose E327 ou de coupon vert du burreau du dessous première à droite. Le plus long ce sont les signatures. Le temps pour accomplir ces petites démarches dépend des facs étrangères. Il y a des écoles qui demandent le dossier en avril. Moi c'était pour le 21 juin. Tranquille.

Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Publicité